Abstinence sexuelle action de s’interdire certains plaisirs. C’est le choix d’une privation de toutes  formes d'activités sexuelles. La chasteté peut être apparentée à l’abstinence sexuelle.

Abus sexuel : usage de pouvoir ou emploi de la force ou de menaces utilisé pour contraindre une personne non consentante (à cause de son âge, de son état psychologique, de son immaturité ou autres) à avoir une activité sexuelle ou un rapport sexuel.

Acte : expression adoptée par les adolescents : "faire l’acte", c’est franchir le seuil du flirt "poussé" et faire l’amour avec pénétration. Le vocabulaire juridique désigne dans le "passage à l’acte" un comportement délictueux, irréfléchi, le plus souvent d’ordre sexuel.

Addiction au sexe : c’est la dépendance qu’une personne a pour « le sexe ». Faisons bien une différence. Faire l’amour trois fois par semaine ne veut pas dire qu’on a une addiction. Mais, si à chaque fois, vous ressentez malgré vous le  besoin d’avoir des relations sexuelles et qu’après l’acte, vous regrettez, alors, on peut parler d’addiction au sexe. C’est semblable à la boulimie si on fait référence à la nourriture. Elle peut donc  avoir des conséquences graves sur la santé.

Agression sexuelle : au même titre que l’abus sexuel, c’est un acte de pouvoir ou l'emploi de la force ou de menaces utilisé pour contraindre une personne à avoir des activités sexuelles ou un rapport sexuel contre son gré, quelle que soit la nature de ces activités et quel que soit son âge.

Ambisexualité : coexistence égale, simultanée ou successive et sans préférence des conduites homosexuelles et hétérosexuelles, avec une fantasmatique d'abord axée sur la situation sexuelle plutôt que sur le sexe du ou de la partenaire.

Androgène : groupe d'hormones stéroïdiennes (dénommées hormones sexuelles) responsables entre autres de la spermatogenèse et des caractères sexuels secondaires de l’homme. Ces hormones sont présentes également en petite quantité chez la femme. La testostérone, une des androgènes, serait indispensable autant au désir sexuel masculin que féminin.

Androgynie : se dit de ce qui relève des deux sexes et qui s'exprime particulièrement dans le rôle sexuel. Le terme « androgyne » désigne tout individu qui manifeste certaines caractéristiques sexuelles reconnues comme relevant de son sexe en même temps que certaines de l'autre sexe.

Andropause : est une période caractérisée par la diminution de l'activité testiculaire chez l'homme. Elle se caractérisée par des phénomènes bio-psycho-sociaux et sexuels.  

Anéjaculation : lorsque l’homme n’arrive pas à éjaculer malgré son excitation, on parle d’anéjaculation. En d’autres termes, l’homme ne fait pas ressortir du sperme pendant l’acte sexuel. Cela peut être dû à un dysfonctionnement physique ou psychologique.  Il faudrait s’en inquiéter si c’est récurrent. Mais si cela vous arrive une fois en passant, il n’y a pas de raison de s’alarmer. En cas de doute, consulter un sexologue pour être rassurer.

 Anima : selon la théorie de Jung, c’est l’aspect femelle présent dans l’inconscient collectif  des hommes.

Animus : selon la même théorie, c’est l’aspect mâle présent dans l’inconscient collectif des femmes. L’anima ou l’animus est l’archétype à travers lequel on communique avec l’inconscient collectif de façon générale. Un archétype est une tendance innée à vivre les choses d’une certaine façon. Il est donc important d’entrer en contact avec lui. C’est aussi l’archétype qui est responsable pour une grande part de notre vie amoureuse. Nous sommes, comme un ancien mythe Grec le dit, toujours à la recherche de notre autre moitié, la moitié que les Dieux nous ont pris, et ce, dans les individus du sexe opposé. Quand nous tombons amoureux ou quand nous avons un coup de foudre, nous avons trouvé quelqu’un pour combler notre anima ou notre animus de façon parfaite.

Anorexie sexuelle : syndrome de privation et d’évitement de la sexualisation de son corps.

Anorgasmie : disfonctionnement  sexuel qui se concrétise par l'absence d'orgasme alors que la stimulation sexuelle, voulue dans ce but, a été adéquate en durée et en intensité.

Anulingus : pratique peu courante car répugnante pour la majorité des personnes. Il s’agit de lécher l’anus  de votre partenaire. L’anulingus est généralement accompagné d’un baiser intime (cunnilingus ou fellation).

Anus : l'anus se situe au niveau du périnée, en arrière de la partie inférieure des organes génitaux externes, c'est-à-dire la base du pénis chez l'homme et la vulve chez la femme. L'anus est l'orifice externe du canal anal. L'anus est parfois utilisé dans le cadre de certaines pratiques sexuelles comme la sodomie, l’anulingus ou le fisting. Ces pratiques sont considérées comme agréables par les hommes qui les pratiquent en raison de la stimulation de la prostate. Dans le milieu pornographique extrême, une pratique particulière est appelée prolapse. Elle consiste en une dilatation de l’anus jusqu’à ce que ce dernier sorte littéralement du corps. La région anale est une véritable zone érogène, moins spontanée toutefois que les organes génitaux. Les stimulations doivent être répétées de nombreuses fois pour éveiller la sensibilité érogène de la région anale. Chez un tiers des individus qui pratiquent régulièrement les stimulations anales, ces stimulations peuvent déclencher l’orgasme.

Anxiété de performance : sentiment de crainte de l'échec qui est ressenti par une personne centrée sur l'objectif de la réussite et de la performance d'une activité sexuelle.

Aphrodisiaque : substance qui, ingérée, est censée transformer l'indifférence sexuelle et provoquer ainsi le désir sexuel. Dans une définition élargie, tout ce qui pourrait stimuler l'excitation sexuelle et augmenter le bien-être de l'orgasme.

Asphyxiophilie : ou asphyxie érotique consiste à avoir des pulsions, des fantasmes et des comportements marqués et persistants impliquant la recherche et l'obtention d'une excitation sexuelle en bloquant l’arrivée de l’oxygène au cerveau. C'est une pratique courante dans les milieux sadomasochistes qui peut-être potentiellement dangereuse. L'asphyxie érotique peut se réaliser seul ou avec un partenaire soit par strangulation, par ligature, par suffocation, par pendaison ou compression de la poitrine, avec utilisation de corde, de sac plastique, de masque ou de substance chimique. L'asphyxie érotique est généralement une pratique masculine. Le jeu du foulard est une variante de l'asphyxie érotique.

Attraction sexuelle : attirance d'une personne pour une autre personne de sexe opposé, fondée sur ce qui est perçu comme sexuel et érotique chez l'autre.

Auto-érotisme : comportement solitaire comprenant entre autres les fantasmes, les rêveries et la masturbation et visant à ressentir un plaisir sexuel. C’est à l’origine une des phases initiales de la sexualité de l’enfant, par laquelle il s’instruit lui-même de la qualité érotique de son propre corps. L’expression évolue pour désigner désormais la masturbation.

Auto-examen sexologique : observation effectuée par une personne à l'aide d'un miroir de l'ensemble de son corps nu et plus particulièrement de ses organes génitaux.

Auto-stimulation : au même titre que l’auto-érotisme, c’est un terme apparenté à la masturbation et à l’ onanisme.

Atypisme sexuel : éloignement des normes et des standards sexuels, à la fois dans le rôle sexuel et dans le domaine des préférences comportementales.

Aversion sexuelle : c’est un dysfonctionnement sexuel qui consiste en de fréquents ou persistants évitements de tout ou presque tout contact sexuel avec un partenaire. Cette aversion peut être généralisée ou sélective et peut aller du malaise à la répugnance extrême.

Azoospermie : c’est une absence totale de tout spermatozoïde dans l’éjaculation. C’est la cause majeure de la stérilité masculine. La norme fluctue entre 25 et 200 millions de spermatozoïdes par ml. Si la numération reste basse, on parle "d’oligospermie".

 

— B —

 

Bander terme vulgaire désignant le fait d’avoir une érection.

Bas pièce de vêtement féminin qui met en valeur les jambes de la femme. Les bas font partie d’un fantasme de nombreux hommes notamment les bas de couleur noire. « La femme aux bas noirs » est un grand classique érotique. Combinés à un porte-jarretelles et à des chaussures à talons, vous avez les accessoires idéaux pour séduire l’homme de votre choix.

Bestialité caractère d’une personne qui se conduit de façon bestiale de la même manière que les animaux, sans aucun respect du partenaire.

Bisexualité : coexistence de deux pratiques sexuelles : indifféremment homosexuelle ou hétérosexuelle, avec malgré tout une préférence pour l’une d’entre elles.

Blow job : c’est l’excitation du pénis avec la bouche. Le blow job est une fellation.

Boules de geisha : ce sont des jouets sexuels qui ont pour but de donner du plaisir à la femme. Elles se présentent sous forme de boules à introduire dans le vagin ou dans l’anus. Certains hommes peuvent aussi les utiliser mais c’est beaucoup moins fréquent. Selon certains témoignages, c’est en marchant que la sensation de plaisir est la plus forte. Et c’est surtout le fait de ressentir « quelque chose » à l’intérieur de soi qui stimule le désir. Les boules de geisha sont une bonne préparation à l’amour. Elles donnent aussi envie de se masturber et d’avoir des relations sexuelles pour atteindre l’orgasme. Ces boules n’ont pas d’effet sur certaines femmes, par contre d’autres ne peuvent plus s’en passer.

Bondage : c’est une pratique utilisée dans le sadomasochisme : l’un des partenaires est attaché pendant l’acte sexuel.

Branler ou se branler : terme vulgaire désignant le fait de se masturber. Ce verbe est d’usage banal jusqu’au XVIIe siècle dans le sens de bouger, remuer, agiter. Sa signification sexuelle s’est très vite imposée ensuite, dans le vocabulaire poétique, dans les calembours : désigne l’acte de masturbation.

Branlette espagnole : elle est encore appelée la « cravate du notaire ». C’est une position sexuelle toute simple mais qui procure beaucoup de plaisir : le pénis de l’homme subit une pression agréable entre les seins de la femme. Les mouvements sont donc dirigés par l’un des partenaires pour une meilleure maîtrise des sensations.

 

— C —

 

Call girl : c’est une femme qui offre des services d’escorte et sexuels que l’on peut joindre par téléphone ou par Internet. Soit elle se déplace pour rencontrer son client, soit elle le reçoit directement chez elle. La call girl peut travailler de façon indépendante en étant déclarée comme tel ou être employée par une agence.
Cantharide : du grec kantharis, c’est un insecte coléoptère vert doré, long de 2cm, fréquent sur les frênes. Les préparations à base de cantharide étaient autrefois réputées aphrodisiaques.

Cantharidine : substance toxique active obtenue à partir des cantharides. Son ingestion provoque une irritation inflammatoire aiguë des voies génito-urinaires.

Chatte : terme vulgaire pour désigner la vulve de la femme. Ce terme usuel est d’inspiration vétérinaire qui définissait ainsi la vulve des animaux.

Caractères sexuels particularités physiques ou biologiques du corps humain se développant lors de la puberté sous la stimulation des hormones sexuelles. Les caractères sexuels primaires sont directement liés à la reproduction alors que les caractères sexuels secondaires soulignent la différence morphologique des sexes.

Castration : ablation ou la destruction d’un organe nécessaire à la reproduction : l’ablation des testicules qui rend l’homme infertile ou l’ablation des ovaires qui rend la femme stérile. On parle également de « castration chimique » pour signifier l’effet des thérapies anti-androgènes.

Chasteté synonyme d’abstinence sexuelle

Circoncision ablation totale ou partielle du prépuce qui entoure le gland du pénis, pratiquée généralement pour des raisons médicales ou religieuses.

Climatère masculin : synonyme d’andropause chez l’homme.

Clitoridectomie ablation ou excision du clitoris. C’est un rite d’initiation de certains peuples que nos sociétés occidentales essaient d’interdire pour le respect du corps et du plaisir de la femme.

Clitoris vient du grec, qui désigne le « verrou » ; et en effet, ce petit organe très vascularisé, implanté au-dessus de la fente vulvaire, parfois même à peine visible sous son « capuchon » ou caché par les grandes lèvres, est bien « la clé » de la sexualité féminine. Turgescent lorsqu’il est stimulé, il ne présente pas à proprement parler d’érection, mais les similitudes de sa structure vasculaire avec celle de la verge, lui offrent les mêmes garanties d’hypersensibilité. Les ressemblances s’arrêtent là car pour transmettre efficacement des messages voluptueux le clitoris doit avoir préalablement suivi un « stage » d’initiation. L’orgasme féminin n’est pas inné comme chez l’homme, mais obéit à des réflexes conditionnés dont les plus rentables sont ceux qui sont précocement acquis par la masturbation.

Coït : mot latin coire signifiant : se joindre, se réunir, aller ensemble qui est devenu l’expression savante de « l’accouplement », aussi bien pour l’homme que pour les animaux. Mais l’usage réserve le sens de coït aux rapports sexuels entre deux personnes et habituellement aux pénétrations vaginales hétérosexuelles.

Coït anal pratique sexuelle qui implique l’intromission ou la pénétration du pénis en érection dans l’anus du ou de la partenaire. C’est une relation sexuelle anale dénommée plus communément la sodomie.

Coïter : accomplir le coït, s’accoupler.

Coït interrompu méthode contraceptive qui consiste à interrompre le coït avant l’éjaculation.

Coït vaginal pratique sexuelle qui implique l’intromission ou la pénétration du pénis dans le vagin. C’est une relation sexuelle vaginale dénommée plus communément la copulation.

Coïtalgie : douleur de la région abdominale ou de la zone vulvaire qui se produit lors de caresses vaginales, lors de la pénétration vaginale, pendant l’orgasme ou au cours d’une relation sexuelle.

Coïtarche début de relations sexuelles avec pénétration.

Col de l’utérus :

Complexe de castration en psychanalyse, c’est la réponse fantasmatique aux questions que suscite chez le jeune enfant la différence anatomique des sexes.

Complexe d’Œdipe en psychanalyse, c’est l’ensemble structuré des désirs amoureux et sexuels, des sentiments d’hostilité et de jalousie que l’enfant éprouve à l’égard de ses parents ou de leurs substituts, au moment culminant du stade phallique.

Condylome : tumeur bénigne appelée aussi crête-de-coq de la peau ou des muqueuses située dans la région génitale ou anale.

Contraception ensemble des méthodes visant à éviter de façon réversible et temporaire la fécondation. Les moyens de contraception les plus employés par la femme sont « la pilule » qui contient un oestrogène et un progestatif, et « le stérilet », petit appareil introduit dans la cavité utérine et laissé en place plusieurs années. Quant à l’homme, c’est le préservatif qui est le plus satisfaisant à la fois au point de vue contraception et prévention des MST.

Coprophile c’est une personne atteinte de coprophilie.

Coprophilie du grec kopros, excrément et philia, amour. C’est le plaisir de manipuler, de toucher, de sentir les produits excrémentiels. En psychiatrie, la paraphilie consiste en des pulsions, des fantasmes et des comportements marqués et persistants impliquant la recherche et l’obtention d’une excitation sexuelle par le contact des excréments humains.

Copulation c’est le terme employé également pour désigner le coït vaginal.

Cunnilinctus ou cunnilingus : c’est l’excitation buccale des organes génitaux féminins. Cela peut-être le clitoris, les grandes et les petites lèvres ou le vagin.

 

— D —

 

Danse-contact : danse érotique en privé où le client a le droit de toucher les seins et les fesses de la femme. Habituellement, cette danse se pratique dans un bar de danseuses.

Danse érotique : danse sensuelle qui devient un striptease quand la femme se déshabille en dansant. Cette danse peut se poursuivre par un contact avec le client et aboutir à des relations sexuelles.

Danseuse nue : personne qui offre ses services dans le domaine de la danse-contact ou de la danse érotique.

Défloration rupture de l’hymen. La défloration se fait généralement lors du premier coït vaginal mais cette rupture peut également intervenir par bien d’autres moyens ou instruments. Cette épreuve est redoutée par la jeune fille vierge parce qu’elle est réputée douloureuse et sanglante. En réalité, l’infinie variété anatomique de l’hymen ne permet jamais de prévoir dans quelles conditions il va s’effacer pour libérer les voies naturelles de la sexualité féminine.

Dépucelage : c’est la perte de la virginité qui est léquivalent argotique de la défloration et ce, depuis le XVIIe siècle.

Dépuceler dépuceler une jeune fille, c’est la rendre femme. La langue contemporaine des cités lui préfère désormais le verbe « dévierger », nettement plus explicite mais moins érotique.

Désir sexuel : tendance d’une personne homme ou femme à interagir érotiquement avec un autre sujet connu, imaginé ou fantasmé et ce, en vue d’une satisfaction sexuelle. Le désir sexuel est une énergie psychobiologique qui précède et accompagne l’excitation. Il est aussi appelé plus communément la libido. On parle également de désir sexuel hypo-actif qui est une inhibition du désir sexuel.

Développement psychosexuel ensemble des composantes biopsycho-sociales et sexuelles propres à l’être humain dans le processus d’évolution de son identité sexuelle. Le développement psychosexuel est apparenté à l’ontogenèse sexuelle.

Déviance sexuelle comportement sexuel qui s’écarte de la norme édictée par une société.

Déviation le fait de s’écarter, de dévier d’une ligne de conduite établie par une doctrine.

Différenciation sexuelle processus par lequel les garçons et les filles, les hommes et les femmes acquièrent leur autonomie propre, une identité sexuelle (masculinitude et féminitude), un rôle sexuel (masculinité et féminité) et un désir sexuel pour l’autre sexe.

Difficulté érectile : c’est une dysfonction sexuelle qui se caractérise par une incapacité fréquente ou persistante à atteindre ou à maintenir une érection jusqu’à la fin d’une activité sexuelle. On peut parler également d’impuissance.

Difficulté sexuelle : relève d’une complexité qu’ont certaines personnes à avoir des relations sexuelles soit en raison de causes psychologiques ou soit de causes physiques.

Dimorphisme sexuel : ensemble des différences sexuelles entre l’homme et la femme. C’est l’existence de deux formes d’une même réalité qui se recoupent ou se chevauchent.

Domination service qui consiste à humilier, attacher, fouetter, bref à infliger de la douleur à son partenaire dans le but de l’exciter sexuellement.

Dominateur – Dominatrice un homme ou une femme qui pratique la domination.

Donjon : endroit où l’on pratique le sado-masochisme.

Dysfonction sexuelle : trouble de fonctionnement, difficulté ou trouble psychosexuel se rapportant au domaine sexuel et pouvant entraîner, chez la personne, une détresse importante ou une difficulté relationnelle. On peut également parler de difficulté sexuelle, de trouble sexuel, de problème sexuel, ou de sexose.

Dyspareunie : dysfonction sexuelle qui se manifeste par une douleur génitale, répétée ou persistante, survenant généralement lors de rapports sexuels soit durant le coït, soit avant ou après. La dyspareunie est une douleur nettement plus présente chez les femmes que chez les hommes.

Dysphorie sexuelle : trouble psychique caractérisé par un malaise ou une anxiété d’appartenir à son sexe biologique. La dysphorie de genre et le transsexualisme en sont les principales composantes.

 

— E —

 

Échangisme : c’est une pratique qui consiste à avoir des relations sexuelles avec un ou plusieurs couples. L’échangisme fait partie d’un fantasme ou d’une simple envie de pimenter la relation de certains couples. Votre partenaire fera l’amour sous vos yeux avec une autre femme ou un autre homme et vous pourrez ainsi vous laisser guider par vos envies. Il se pratique soit en particulier ou dans un club ou pendant une soirée qui autorise cette pratique.

Éducation sexuelle : action d’éduquer, de former, de développer, d’initier visant, d’une part, au développement intégral de soi en tant qu’être sexué et d’autre part à l’apprentissage progressif de la sexualité humaine et à la connaissance de sa propre sexualité. L’éducation sexuelle est la somme de toutes les actions directes ou indirectes, intentionnelles ou non, formelles ou informelles qui sont utilisées dans ce but.

Éjaculation : expulsion du sperme par l’urètre de la verge, en cinq ou six jets saccadés d’une quantité et d’une puissance très variables et ce, au moment de l’orgasme masculin. Elle est accompagnée d’un plaisir fulgurant qui met fin rapidement à l’érection. L’éjaculation peut être « nocturne » pendant le sommeil, ces pollutions nocturnes correspondent à une émission involontaire de sperme. L’éjaculation peut être « rétrograde ou sèche », il s’agit d’une expulsion de sperme dans la vessie plutôt que vers l’extérieur. L’éjaculation peut être « baveuse ou suintante » c’est-à-dire sans contractions musculaires, sous forme de suintement sans jets. L’éjaculation peut être « précoce », c’est une éjaculation prématurée, involontaire et rapide non souhaitée par l’homme et considérée comme faisant partie des troubles sexuels. L’éjaculation peut être « retardée », elle tarde à venir. L’éjaculation peut être « absente », elle ne se produit pas malgré une stimulation adéquate. La femme a besoin de « l’éjaculation » de son partenaire pour être complètement comblée à la fois physiologiquement que psychologiquement.

Électrostimulation : appelée aussi électrosexe, est l’utilisation de courants électriques de basse fréquence pour stimuler les nerfs et les muscles, en particulier les zones sexuelles. C’est dans les années 1980 que des appareils sont mis au point pour l’électrostimulation érotique à appliquer sur les parties génitales du corps. Le stimulateur produit une différence de potentiel entre les deux électrodes, chaque pôle étant branché à un conducteur fixé à une partie de l’anatomie.

Émasculation : ablation ou la destruction d’organes nécessaires à la reproduction et plus particulièrement les testicules.

Éonisme : c’est un agissement visant à se travestir, à adopter des habitudes vestimentaires opposées à son sexe sans pour autant être homosexuel.

Érection : mécanisme hémodynamique de la verge qui déclenche sa tumescence puis sa rigidité lui permettant d’être érigée pour forcer l’ouverture du vagin. La verge se gorge de sang et devient dure et droite. Le clitoris et les mamelons renferment également des organes érectiles qui peuvent conduire à une augmentation de volume apparentée à une érection.

Érogène : décrit ce qui est susceptible d’apporter de la satisfaction, du désir et du plaisir sexuel. Une zone érogène est une partie du corps capable de provoquer une excitation sexuelle.

Érotisme : c’est une recherche variée de l’excitation sexuelle liée à l’amour physique, à la satisfaction du désir et aux plaisirs sexuels. Les romans, les photos, les films, les sculptures, les situations et tous les accessoires qui rappellent le plaisir sexuel dans son ensemble sont considérés comme érotiques.

Érotomanie : est une obsession sexuelle caractérisée par des préoccupations d’ordre érotique.

Érotophobie : est une peur ou un dégoût provoquant des réactions affectives négatives exagérées à l’égard des sensations et des expériences érotiques.

Éthique sexologique professionnelle : ensemble des droits et devoirs moraux et juridiques contenus dans le code de déontologie qui doit être appliqué dans l’exercice de la profession de sexologue.

Eulagnie : expression désignant le sentiment de plénitude, de bien-être voire de plus-être lié à l’orgasme génital.

Eunuque : homme castré dépourvu de toute virilité.

Excision : mutilation qui consiste en une ablation rituelle du clitoris (clitoridectomie) et parfois des petites lèvres, pratiquée chez certains peuples sur les petites filles. L’excision est un crime puni par la loi.

Excitation sexuelle : est une phase de la réponse sexuelle qui survient à la suite de stimuli physiques ou psychologiques. Les principales manifestations de cette excitation sont l’érection chez l’homme et la lubrification vaginale chez la femme. C’est un état d’alerte déclenché par des messages de nature sensorielle ou mentale qui forcent la conscience à prendre parti, soit pour en jouir, soit pour en inhiber l’action.

Exercice de la sexologie intervention sexologique destinée à étudier la sexualité et ses troubles au niveau des patients.

Exhibitionnisme : trouble psychique sexuel ou général (paraphilie) qui consiste en pulsions, fantasmes et comportements marqués et persistants impliquant la recherche et l’obtention d’une excitation sexuelle en exhibant ses organes génitaux devant des étrangers qui ne s’y attendent pas.

 

— F —

 

Fantasme sexuel : est une « imagerie mentale » qui est destinée à provoquer généralement une excitation sexuelle ou qui l’accompagne. Ce scénario sexuel qui a le pouvoir d’exciter est propre à chaque individu. Tous les fantasmes des plus simples, des plus normaux aux plus fous font partie de la race humaine. Peut s’écrire aussi phantasme.

Fécond : se rapporte à la reproduction. Une femme féconde représente quelqu’un capable d’avoir beaucoup d’enfants.

Fécondabilité : est l’aptitude des femmes à être fécondées.

Fécondance : est l’aptitude du sperme à assurer la fécondation notamment dans le domaine de l’insémination artificielle.

Fécondation : est l’union du gamète de l’homme avec le gamète de la femme pour former un « œuf ou « zygote » dont le développement donne un nouvel individu.

Fécondation in vitro : c’est une fécondation qui se réalise artificiellement en laboratoire avant de la placer dans l’utérus de la femme afin que l’œuf ainsi formé se développe normalement.

Féconder : l’action de féconder, c’est la réalisation de la fécondation c’est-à-dire l’action de transformer un ovule en œuf.

Fécondité : c’est l’aptitude d’un être à se reproduire. « L’indice de fécondité » représente le nombre moyen d’enfants par femme. Celui-ci doit être au moins égal à 2,1 pour que le maintien d’une population soi assuré.

Fellation: Stimulation orale du pénis.

Féminin : tout ce qui est propre à la femme, son caractère, sa morphologie, sa sensibilité, sa façon d’être, son intuition, etc…

Féminisme : c’est la doctrine qui préconise l’amélioration et l’extension du rôle de la femme dans une Société.

Femme : représente l’être humain de sexe féminin. Sans la femme, l’homme n’existe pas et inversément. La nature est ainsi faite.

Femme de mauvaise vie : Signifie prostituée. C’est un terme plutôt péjoratif qui tend à sous-entendre que les prostituées n’ont pas de morale.

Femme de réconfort : Terme qui signifie prostituée et qui provient du japon. Le gouvernement japonais a mis à la disposition des soldats des « centres de délassement » qui sont précisément des maisons closes. Les soldats pouvaient y rencontrer des femmes de réconforts, c’est-à-dire des femmes prostituées.

Femme fontaine : mystérieuse et pourtant normale, c’est une femme qui éjacule pendant l’orgasme. C’est un liquide qu’elle émet en grande quantité et qui est visible contrairement à ce qui se passe habituellement pendant l’acte sexuel. Si cela arrive à votre partenaire, n’ayez pas peur, son corps exprime l’intensité du plaisir que vous lui offrez. Quant à vous, Mesdames, ne vous affolez pas et apprenez à connaître et à accepter votre corps tel qu’il est, avec toutes ses réactions.

Féminité: Ensemble d’attributs généralement associés à la femme. (Syn: rôle sexuel féminin]

Féminitude: Ce qui caractérise l’identité sexuelle de la femme. Concept plus englobant que le rôle, la féminitude implique le sentiment d’appartenance au sexe féminin.

Fesse : représente chacune des deux parties charnues qui font le derrière de l’être humain. Le volume des fesses est variable et propre à chaque individu. Les fesses de la femme sont une véritable attirance pour l’homme qui adore les caresser et les toucher.

Fessée : c’est donner des coups sur les fesses.

Fétiche : Objet ou partie du corps non génitale qui a le pouvoir d’exciter sexuellement, par exemple les pieds, le cuir, ou le fait de porter des vêtements de l’autre sexe. Fétiche sexuel: Objet inanimé auquel on attribue un pouvoir érogène. Le fétiche est requis, fortement préféré ou imaginé pour obtenir une excitation sexuelle.

Fétichisme: c’est le remplacement de la pulsion sexuelle par un fétiche. Paraphilie qui consiste en pulsions, fantasmes et comportements marqués et persistants impliquant la recherche et l’obtention d’une excitation sexuelle par l’utilisation d’un ou de plusieurs objets inanimés (ex. des sous-vêtements féminins).

Fidèle: un homme ou une femme qui n »a de relations sexuelles qu’avec son conjoint.

Filles de joie : Terme qui signifie prostituée.

Flagellation : est un acte qui consiste à fouetter le corps humain avec un fouet, des lanières, ou une tige souple, ou encore tout autre objet du même type.

Fréquence sexuelle: Terme généralement utilisé pour désigner le nombre d’activités sexuelles (fantasmes, désirs, auto-stimulations, relations sexuelles) ayant lieu dans un laps de temps déterminé.

Frein :Terme d’anatomie qui concerne la courte bride cutanée qui amarre le prépuce en dessous du corps de la verge. Si ce repli est trop court sa tension en pleine érection va incurver le gland et même parfois se rompre lors de coïts trop généreux.
Frigidité: Dysfonction sexuelle qui cumule les problèmes relatifs aux phases du désir sexuel, de l’excitation et de l’orgasme. Terme populaire utilisé à tort pour désigner le manque de désir sexuel chez une femme.

FrotteurismeParaphilie qui consiste en pulsions, fantasmes et comportements marqués et persistants impliquant la recherche et l’obtention d’une excitation sexuelle par le fait de toucher et de se frotter contre des personnes qui ne s’y attendent pas ou non-consentantes.

 

— G —

 

Galant : se dit d’un homme prévenant à l’égard des femmes : un « galant homme ». Quant à la « femme galante », c’est une femme aux mœurs légères.

Galipette : faire des galipettes, c’est s’amuser dans des aventures galantes.

Gay : homosexuel.

Génital : tout ce qui concerne les organes sexuels génitaux de l’homme et de la femme.

Génitalité: Ensemble des organes de la reproduction et du plaisir sexuel ainsi que de toutes les activités qui y sont associées.

Genralité: définit une appartenance à un sexe.

Genre: c’est le « Sexe » d’une personne : masculin ou féminin. Ce concept d’origine américaine se retrouve rarement chez les auteurs francophones. Les auteurs américains parlent « d’identité de genre » alors que les auteurs francophones parlent « d’identité sexuelle », car c’est l’expression anglaise « sex » qui s’applique à l’activité sexuelle.

Gland : désigne l’extrémité renflée du pénis chez l’homme et du clitoris chez la femme. Conique et bombé, le gland est une zone très sensible au plaisir. Chez la femme, le gland constitue la partie visible du clitoris. Il est protégé par le capuchon. Chez l’homme, le gland comporte une fente, le méat urétral qui sert à la fois à l’évacuation du sperme et des urines. Il est protégé par un morceau de peau amovible : le prépuce qui, dans certaines religions, peut-être enlevé lors d’une circoncision.

Glandes sexuelles : contrôlent le développement sexuel et les fonctions de la reproduction. Ce sont les testicules pour l’homme et les ovaires pour la femme.

Gode ou godemichet : objet de forme généralement phallique destiné à procurer un plaisir sexuel soit vaginal ou anal.

Grossesse : ensemble des phénomènes se déroulant chez la femme entre la fécondation et l’accouchement.

Gynécologie : Spécialité médicale consacrée à l’organisme féminin et plus spécialement à son appareil génital.

Gynécologue : médecin spécialiste en gynécologie. Le gynécologue doit être un confident sexuel pour la femme afin de veiller à son bon équilibre physique et psychologique.

 

— H —

 

Harcèlement sexuel conduite qui se manifeste soit par des paroles, des actes ou des gestes répétés à connotation sexuelle envers une personne non consentante, ayant pour effet de porter atteinte à sa dignité ou à son intégrité physique ou psychologique. Peut inclure des menaces de représailles ou des promesses de récompense.

Hard mot anglais. Se dit de films ou de photos pornographiques.

Hermaphrodisme état d’une personne qui présente des caractères sexuels primaires et secondaires, féminins et masculins.

Hétérophobie : peur exagérée de l’hétérosexualité comprenant une répulsion à l’égard des fantasmes, des désirs et des conduites hétérosexuelles. Cela peut se traduire également par des attitudes négatives à l’égard de personnes d’orientation hétérosexuelle.

Hétérosexualité : orientation sexuelle caractérisée par des fantasmes, des désirs et des conduites majoritairement dirigées vers des personnes de l’autre sexe.

Homophobie : peur exagérée de l’homosexualité comprenant une répulsion à l’égard des fantasmes, des désirs et des conduites homosexuelles et pouvant se traduire également par des attitudes négatives, voire discriminatoires, envers les individus d’orientation homosexuelle.

Homosexualité : orientation sexuelle caractérisée par des fantasmes, des désirs et des conduites majoritairement dirigées vers des personnes du même sexe que soi.

Hymen : membrane qui ferme plus ou moins complètement l’entrée du vagin chez la femme vierge.

Hypogonadisme : état de la personne chez qui les gonades ont une sécrétion interne insuffisante attribuable à une altération des ovaires ou des testicules ou à une insuffisance hypophysaire.

 

— I —

 

Identité de genre : correspond à l’identité sexuelle.

Identité sexuelle : sentiment profond d’individualisation, de différenciation et d’appartenance à l’un ou à l’autre sexe qui s’élabore et se construit progressivement au cours du développement psycho-sexuel d’une personne.

Image corporelle : représentation psychique et symbolique du corps et de tous ses attributs. Elle est un des principaux ingrédients de l’identité d’une personne.

Imaginaire érotique : ensemble d’images ou d’impressions intra-subjectives suscitant l’excitation sexuelle. C’est la faculté à provoquer l’excitation sexuelle par la création de fantasmes propres à chaque individu.

Impudeur : qui viole les règles de la pudeur : indécence.

Impuissance : difficulté érectile qui met l’homme dans l’impossibilité durable d’obtenir une érection valable. Il ne peut pas la maintenir et la rigidité pénienne n’est pas suffisante pour l’accomplissement de l'acte sexuel au moment précis de la pénétration. Dans le cas d’une absence de désir sexuel, il est alors question d'aphanisis.

Inceste : relations sexuelles qui impliquent des personnes ayant des liens de parenté biologique ou de responsabilité familiale entraînant la prohibition du mariage. Ajout : Au sens du code criminel canadien : « Commet un inceste quiconque, sachant qu’une autre personne est par les liens du sang, son père ou sa mère, son enfant, son frère, sa soeur, son grand-père, sa grand-mère, son petit-fils ou sa petite-fille, selon le cas, à des rapports sexuels avec cette personne. » Cette définition inclut aussi les demi-frères et demi-soeurs mais exclut tout autre type de liens par alliance ou par adoption.

Incestueux : coupable d’inceste. Attitude qui blesse la pudeur commune.

Incontinence évacuation involontaire d’urine ou de selles. Les problèmes d’incontinence représentent un handicap sérieux pour bon nombre de personnes.

Indécence attitude qui viole les règles de la pudeur.

Infibulation: pratique médicale consistant à fermer le vagin ou le prépuce par des anneaux ou des fils végétaux ou métalliques, en ne laissant qu’une petite ouverture de manière à empêcher le coït.

Information sexuelle : communication de connaissances se rapportant à la sexualité.

Inhibition du désir sexuel : dysfonction sexuelle qui consiste en une déficience fréquente et persistante du désir sexuel.

Initiation sexuelle : action de donner ou de recevoir les premiers rudiments de la sexualité, les connaissances des différentes pratiques sexuelles et le domaine très vaste de tout ce qui concerne la sexualité.

Inséminer : féconder une femme par insémination artificielle.

Intérêt sexuel : correspond au désir sexuel.

Intersexualité : état d’un individu chez lequel coexistent des caractères masculins et féminins.

Intervention sexologique : exercice de la sexologie mettant en œuvre un ensemble de moyens dans le but de soutenir, de modifier ou de stimuler l’émergence d’un changement souhaité ou souhaitable, dans une perspective d’éducation à la sexualité, de thérapie sexuelle ou de recherche-intervention se rapportant aux phénomènes sexuels.

Intimité amoureuse : relations sexuelles étroites et secrètes.

Introduction : action d’introduire un organe dans un autre. Dans le domaine sexuel, introduction, intromission ou insertion du pénis dans le vagin.

Irrigation : apport de sang dans les tissus notamment les organes sexuels tels le pénis, le clitoris

Irritation : démangeaisons principalement chez la femme au niveau de la vulve qui peut être le siège d’infections et d’inflammations : vulvite, … Une irritation locale peut être produite également par certains produits de toilette (sels de bains, bains moussants etc…).

 

— J —

 

Jeux de rôle : scénario excitant où les partenaires jouent un rôle sexuel en relation avec l’autre. Jeux sexuels : permettent au couple d’avoir une vie intime plus épanouie. Il y a une multitude de jeux à découvrir : les dès érotiques, le Kama-Sutra, les jeux de rôles… pour épicer le quotidien de la vie sexuelle.

Jouir : tirer un vif plaisir d’une relation sexuelle.

 

— K —

 

Kama Sutra : philosophie élaborée à l’époque de l’Inde ancienne par un vieux sage nommé Vastsayana. Le Kama Sutra enseigne l’épanouissement et le développement sexuel harmonieux. Il est une philosophie de l’érotisme qui invite à atteindre les sommets du désir et des plaisirs sexuels.

 

Les organes génitaux externes de la femme

 

Chaque femme est aussi différente à cet endroit qu’elle est au niveau des seins ou du visage. Des différences de couleur, de formes, de volume, de pilosité caractérisent « la vulve ». La majorité des femmes trouve que cette partie renflée d’où émergent les lèvres à l’ourlet irrégulier plus ou moins lâche, plus ou moins recouvert de poils est fort peu attirante. Elle est loin du petit sexe, bombé et simplement fendu des souvenirs de son enfance.

Ce qui attire immédiatement l’attention, c’est le « mont de Vénus » :

Le Mont de Vénus : ce triangle renflé et poilu, situé au-dessus du clitoris et situé en avant de la symphyse pubienne (jonction des branches pubiennes des os iliaques). D’une épaisseur de 3,5 cm d’épaisseur il est essentiellement constitué de cellules adipeuses, mais il contient également des fibres élastiques en connexion avec le ligament suspenseur du clitoris.

 Les poils : certaines femmes ont des poils frisés et drus qui débordent sur l’intérieur des cuisses et remontent jusqu’au nombril, d’autres n’ont qu’un petit triangle aux poils clairsemés et moins frisés. Cela dépend des hormones, de l’hérédité, de la race et de l’âge. La couleur des poils varie du noir le plus foncé au blond le plus clair en passant par le roux. Les poils pubiens ne sont pas toujours en harmonie avec la teinte des cheveux et ne blanchissent que bien plus tardivement. Lors de l’excitation sexuelle, les secrétions de certaines glandes sudoripares, enfouies dans les poils du pubis dégagent une odeur particulière qui stimule l’homme. Après le Mont de Vénus, la zone poilue se partage en deux bourrelets appelés « les grandes lèvres » qui se rejoignent 8 à 10cm plus bas pour former le périnée, petit plancher musculaire qui sépare la vulve de l’anus. Ces deux parties, périnée et anus peuvent également être recouvertes de poils chez certaines femmes très poilues.

Premièrement, de façon physiologique, ces derniers serviraient à tempérer le corps, à protéger les organes génitaux contre certaines bactéries ou le frottement et à créer l’hydratation, car chaque poil provient d’une glande sébacée et permet donc le mouvement évacuateur du sébum.

Deuxièmement, de façon anthropologique, les poils pubiens joueraient un rôle dans l’attirance sexuelle tant par leur apparence visuelle que par la présence des phéromones dans ces derniers.

Finalement, le fait d’épiler ou de raser les poils de la région pubienne est davantage une question culturelle, un choix préférentiel ou encore une mode. L’épilation des poils pubiens ne représente pas de danger pour la santé.

« Si les poils pubiens sont là, c’est pour une bonne raison »
Car, explique la spécialiste, si « les poils pubiens sont là, c’est pour une bonne raison. Ils protègent contre le frottement qui peut causer écorchures et blessures, ils sont un rempart naturel contre les bactéries.[…] Le temps, l’énergie, l’argent et l’émotion provoqué chez les deux sexes pour supprimer les poils de leurs parties génitales est astronomique. »Selon le journal The Independent, le marché de l'épilation a en effet généré 2,1 milliards de dollars au Etats-Unis en 2011.

« L’épilation pubienne irrite et provoque des inflammations des follicules pileux (développement anatomique en forme de sac dans lequel pousse un poil) laissant de microscopiques blessures ouvertes. Quand cela est combiné à un environnement moite tel que celui des parties génitales, vous voilà en face d’un terrain parfait pour les plus méchantes bactéries », souligne Emily Gibson.

Ils suggèrent que cette tendance a à voir avec la mode des bikinis et des strings, des acteurs et actrices sans poils, un désir de revenir à l’enfance, un tentative hygiéniste ratée, ou une volonté de devenir plus attractive pour son partenaire. Autant de raisons qui ne tiennent pas quand on connait les dangers que représente l’épilation pubienne.

Le clitoris : situé entre le pubis (le clitoris et solidement fixé à la symphyse pubienne par le ligament suspenseur du clitoris) et l’orifice vulvaire, il est formé de la réunion de deux corps caverneux érectiles. Seule sa partie émergée, appelée gland du clitoris, est plus ou moins apparente à l’œil nu. Le gland est de forme très variable : en perle, aplati, fendu, triangulaire, enfoui, etc. En l’absence d’excitation sexuelle, le gland du clitoris mesure 6 à 7 mm de long pour un diamètre d’environ 3 mm.

Il est parfois sectionné en dépit d’une mobilisation mondiale contre l’excision. Comme le gland du pénis, il est recouvert de muqueuse. Il se prolonge vers l’arrière par un corps d’environ 3 cm qui se coude vers le bas puis se sépare en deux branches d’environ 3 cm de longueur qui s’écartent et vont longer les os iliaques. Le gland et le corps du clitoris sont recouverts d’un repli de peau issu des petites lèvres : le capuchon (parfois nommé prépuce) qui sécrète une substance épaisse odorante et blanchâtre. Le capuchon peut découvrir une partie plus ou moins importante (de 0,5 à 3,5 cm !) du clitoris. Il est séparé de l’orifice urinaire par une distance très variable (de 0,6 à 3,5 cm). Le clitoris est également relié par un riche réseau veineux à deux corps érectiles, les bulbes vestibulaires, qui s’y unissent et plongent de chaque côté du vagin comme une selle posée sur un cheval. L’ensemble forme le complexe clitorido-vestibulaire. Le clitoris est la zone érogène la plus richement innervée du corps féminin, ce qui explique que sa stimulation soit le moyen préféré d’une majorité de femme pour atteindre l’orgasme. Le clitoris est particulièrement riche en corpuscules de la volupté, sensibles à la pression et aux vibrations.

Les grandes lèvres sont les deux bourrelets situés de chaque côté de la fente vulvaire. Elles sont formées de cellules adipeuses qui prolongent la graisse du mont du pubis mais, surtout, elles sont solidaires des mouvements des cuisses et les fibres élastiques qu’elles contiennent se terminent au niveau du capuchon du clitoris. Les grandes lèvres sont recouvertes de poils, sur leur face externe, plus foncée, alors que leur face interne, rosée, est glabre, lisse, et humide. La longueur des grandes lèvres est extrêmement variable allant de 7 à 12 cm du haut du capuchon au bas de la fente vulvaire.

Les petites lèvres sont situées entre les grandes lèvres et la fente vulvaire. Chez la majorité des femmes elles font saillie en dehors de la fente vulvaire. Dans les autres cas, elles affleurent ou, plus rarement, sont masquées. Leur longueur varie de 2 à 10 cm et leur largeur (à l’endroit le plus large) de 0,7 à 5 cm. Leur extrémité se dédouble et se réunit pour former le capuchon du clitoris (au-dessus de celui-ci) et le frein du clitoris (en dessous, vers l’orifice urinaire). Les petites lèvres sont particulièrement riches en nerfs et en vaisseaux et leur mobilisation participe donc à l’excitation mécanique du clitoris. Elles sécrètent une matière épaisse, blanchâtre, odorante identique au smegma préputial de l’homme.

Le vestibule correspond à la partie la plus externe du vagin. On distingue le vestibule urétral où se trouve l’orifice urétral (méat) par où s’écoule l’urine, du vestibule du vagin séparé du reste du vagin par l’hymen (chez la vierge) ou ses vestiges (caroncules hyménéales).

Les glandes vulvaires principales sont les glandes de Skene dont les canaux s’ouvrent à proximité de l’orifice urétral, et les glandes de Bartholin (ou glandes vestibulaires) qui s’ouvrent de chaque côté de la commissure postérieure.

Le mont du pubis : partie recouverte de poils située au-dessus du clitoris et situé en avant de la symphyse pubienne (jonction des branches pubiennes des os iliaques). D’une épaisseur de 3,5 cm d’épaisseur il est essentiellement constitué de cellules adipeuses, mais il contient également des fibres élastiques en connexion avec le ligament suspenseur du clitoris.

Le clitoris : situé entre le pubis (le clitoris et solidement fixé à la symphyse pubienne par le ligament suspenseur du clitoris) et l’orifice vulvaire, il est formé de la réunion de deux corps caverneux érectiles. Seule sa partie émergée, appelée gland du clitoris, est plus ou moins apparente à l’œil nu. Le gland est de forme très variable : en perle, aplati, fendu, triangulaire, enfoui, etc. En l’absence d’excitation sexuelle, le gland du clitoris mesure 6 à 7 mm de long pour un diamètre d’environ 3 mm.

Il est parfois sectionné en dépit d’une mobilisation mondiale contre l’excision. Comme le gland du pénis, il est recouvert de muqueuse. Il se prolonge vers l’arrière par un corps d’environ 3 cm qui se coude vers le bas puis se sépare en deux branches d’environ 3 cm de longueur qui s’écartent et vont longer les os iliaques. Le gland et le corps du clitoris sont recouverts d’un repli de peau issu des petites lèvres : le capuchon (parfois nommé prépuce) qui sécrète une substance épaisse odorante et blanchâtre. Le capuchon peut découvrir une partie plus ou moins importante (de 0,5 à 3,5 cm !) du clitoris. Il est séparé de l’orifice urinaire par une distance très variable (de 0,6 à 3,5 cm). Le clitoris est également relié par un riche réseau veineux à deux corps érectiles, les bulbes vestibulaires, qui s’y unissent et plongent de chaque côté du vagin comme une selle posée sur un cheval. L’ensemble forme le complexe clitorido-vestibulaire. Le clitoris est la zone érogène la plus richement innervée du corps féminin, ce qui explique que sa stimulation soit le moyen préféré d’une majorité de femme pour atteindre l’orgasme. Le clitoris est particulièrement riche en corpuscules de la volupté, sensibles à la pression et aux vibrations.

Les grandes lèvres sont les deux bourrelets situés de chaque côté de la fente vulvaire. Elles sont formées de cellules adipeuses qui prolongent la graisse du mont du pubis mais, surtout, elles sont solidaires des mouvements des cuisses et les fibres élastiques qu’elles contiennent se terminent au niveau du capuchon du clitoris. Les grandes lèvres sont recouvertes de poils, sur leur face externe, plus foncée, alors que leur face interne, rosée, est glabre, lisse, et humide. La longueur des grandes lèvres est extrêmement variable allant de 7 à 12 cm du haut du capuchon au bas de la fente vulvaire.

Les petites lèvres sont situées entre les grandes lèvres et la fente vulvaire. Chez la majorité des femmes elles font saillie en dehors de la fente vulvaire. Dans les autres cas, elles affleurent ou, plus rarement, sont masquées. Leur longueur varie de 2 à 10 cm et leur largeur (à l’endroit le plus large) de 0,7 à 5 cm. Leur extrémité se dédouble et se réunit pour former le capuchon du clitoris (au-dessus de celui-ci) et le frein du clitoris (en dessous, vers l’orifice urinaire). Les petites lèvres sont particulièrement riches en nerfs et en vaisseaux et leur mobilisation participe donc à l’excitation mécanique du clitoris. Elles sécrètent une matière épaisse, blanchâtre, odorante identique au smegma préputial de l’homme.

Le vestibule correspond à la partie la plus externe du vagin. On distingue le vestibule urétral où se trouve l’orifice urétral (méat) par où s’écoule l’urine, du vestibule du vagin séparé du reste du vagin par l’hymen (chez la vierge) ou ses vestiges (caroncules hyménéales).

Les glandes vulvaires principales sont les glandes de Skene dont les canaux s’ouvrent à proximité de l’orifice urétral, et les glandes de Bartholin (ou glandes vestibulaires) qui s’ouvrent de chaque côté de la commissure postérieure.